AKASHKUSHUM ROCHONA KORA

A peine arrivé à Calcutta, Jean-Frédéric Chevallier est intervenu, quatre mois durant, dans le centre d’entre-aide d’Ankur Kala auprès de sept femmes. Certaines étaient hindoues, d’autres musulmanes et d’autres chrétiennes. Toutes vivaient dans un bidonville. Ce qu’ensemble ils ont produit, AKASHKUSHUM ROCHONA KORA (l’équivalent bengali de l’expression « construire des chateaux en Espagne ») était une sorte de cheminement-performance. Les spectateurs, en nombre réduit, étaient invités à traverser les différents salles du centre de production artisanal et à contempler, d’une manière toute simple, les femmes « au travail ». Il n’y avait pas de personnages, pas d’histoire, juste une douce et tendre injonction à la promenade et à la dérive. S’il y avait là du sens, ce dernier était à construire par chacun des spectateurs, singulièrement, et à partir de sensations éprouvées en propre, au singulier aussi.

avec Fatma Begum, Shibani Bagh, Renu Begum, Anna Dcruze, Parboti K, Sajda Khatoon, Zubaida Niza collaboration artistique Madhuri Chaudhuri, Annie Joseph lumières Mamata Roy photographies Marco de Swarte conception et mise en scène Jean-Frédéric Chevallier


présenté à Ankur Kala, Calcutta du 22 au 29 novembre 2008, à 16 hrs. 30 et 18 hrs. 30


AKASHKUSUM ROCHONA KORA • EXTRAITS