L’analyse par Deleuze du montage chez Godard

Comment passer d’une image à une autre ? Pour quoi faire ? Telle était la double question que Jean-Frédéric Chevallier posait pour lancer sa réflexion quant à l’analyse par Gilles Deleuze du travail de montage de Jean-Luc Godard. C’était le 23 septembre 2011. Jean-Frédéric Chevallier était invité par le Friday Seminar Group, du département d’études cinématographiques de l’Université de Jadavpur. Cette conférence fut publiée dans la revue Fabrique de l’art n°1 et donna lieu quatre ans plus tard à un séminaire en ligne organisé par Trimukhi Platform, le Centre de l’Image de Mexico et 17, Institut d’Etudes Critiques : ¿Cómo pasa Jean-Luc Godard de una imagen a otra? – qui eut lieu du 3 août au 4 octobre 2015. Dans les trois cas, conférence, essai et séminaire en ligne, la pensée s’articulait autour de cette affirmation de Gilles Deleuze : « Dans la méthode de Godard, il ne s’agit pas d’association. Une image étant donnée, il s’agit de choisir une autre image qui induira un interstice entre les deux. Ce n’est pas une opération d’association, mais de différenciation : un potentiel étant donné, il faut en choisir un autre, non pas quelconque, mais de telle manière qu’une différence de potentiel s’établisse entre les deux, qui soit producteur d’un troisième ou de quelque chose de nouveau. C’est la méthode du entre, « entre deux images ». C’est la méthode du et. « 

 

Télécharger l’essai de Jean-Frédéric Chevallier publié dans Fabrique de l’art n°1