La question qui présida à l’atelier Scène et communauté aurait pu paraître ingénue ou déplacée : comment produire un effet de communauté sur la scène ? Faut-il représenter un groupe humain ? Suffit-il de se livrer à plusieurs à une même activité ? S’agit-il plutôt d’assembler des présences différentes – c’est-à-dire non pas de les représenter mais de les mettre en présence ? Toujours est-il que, fort de son expérience dans les villages mayas du Mexique dans les années 2000 et surtout de l’aventure de Trimukhi Platform à Borotalpada, et sans pour autant prétendre apporter de réponses, Jean-Frédéric Chevallier proposa aux 40 participants de s’emparer, quatre heures durant, des ces questions – de s’en emparer par la pratique : les exercices sur le plateau étaient filmés puis visionnés et discutés ensemble de sorte d’ouvrir d’autres pistes d’exploration donnant lieu à de nouveaux exercices sur le plateau. Les techniciens du Théâtre Rosalía Castro d’A Coruña étaient aussi de la partie. Cet atelier avait lieu dans le cadre des 8ème Journées sur l’inclusion sociale et l’éducation dans les arts scéniques organisées par le Ministère espagnol de l’éducation et la culture. Cette année-là la problématique était : théâtre et communauté.
produit par le Ministère espagnol de l’éducation et la culture, la Municipalité d’A Coruña, la Fondation Casa Encendida, l’Agence andalouse des institutions culturelles, le réseau espagnol des théâtres, la Fondation municipale Teatro Gayarre, l’Institut du Théâtre de Barcelone, l’École supérieure d’art dramatique d’Espagne
atelier réalisé le 22 avril 2016 • Théâtre Rosalía Castro • A Coruña
⇒ Voir la vidéo de l’atelier (3 h 42 min)