Fabrication de textes pour le théâtre dans un village santhal

Le 28 janvier 2015, dans le cadre du colloque « Pauvreté, non-emploi et emploi : un  regard sur la littérature indienne » organisé par le Département de Sanskrit de l’Université de Jadavpur et le 29 septembre 2016, dans le cadre du colloque « Les pratiques contemporaines de l’écriture textuelle pour la scène » organisé par la chaire de recherche du Canada en Dramaturgie sonore, Jean-Frédéric Chevallier proposait, à partir de cas concrets (avec brève projection vidéo pour chacun d’entre eux), de réfléchir à la manière dont Trimukhi Platform « fabrique »  des « textes littéraires » (en santhali, bengali, français, anglais, latin et/ou espagnol) dans le village santhal de Borotalpada. L’essai de catégorisation qu’il proposa était avant tout d’ordre pratique, presque logistique : texte préparé avant les répétions, texte produit durant ou par les répétitions, texte écrit à plusieurs ou bien par une seule personne, texte transformé par la traduction, etc. De même les les questions abordées étaient simples : 1. Qui fabrique ces textes ? ; 2. Comment ? ; 3. Dans quel but ? Apporter des éléments de réponses à ces interrogations permettait d’entrevoir, d’une part, quelles peuvent être aujourd’hui les fonctions des mots sur un plateau, et, d’autre part, pourquoi les produire avec des personnes appartenant à des groupes sociaux si différents.

 

 

LA CONFERENCE

LES EXEMPLE PROJETÉS